L’ISMER collabore avec les pêcheurs de poisson de fond
L’Institut des sciences de la mer de l’Université du Québec à Rimouski va contribuer à l’élaboration d’un nouveau modèle d’évaluation des stocks de poisson de fond du Golfe Saint-Laurent.
Son spécialiste des pêches, le professeur Jean-Claude Brêthes, répond ainsi favorablement à la demande des pêcheurs semi-hauturiers du Québec, qui ont la conviction que la ressource est plus abondante que ne le révèlent les relevés scientifiques de Pêches et Océans Canada.
M. Brêthes explique qu’un protocole scientifique indépendant de suivi des stocks de morue et de sébaste sera présenté, pour adoption, à la réunion annuelle du comité consultatif de gestion, le mois prochain:
Les pêcheurs veulent démontrer que la distribution des populations de poisson de fond du Golfe Saint-Laurent est modifiée par les changements climatiques.C’est une hypothèse plausible, d’admettre le professeur de l’ISMER:
Selon M. Brêthes, il faudrait au moins cinq ans de suivi scientifique complémentaire à celui de Pêches et Océans Canada, pour avoir un clair portrait de la situation.En bout de ligne, les pêcheurs semi-hauturiers québécois visent la levée des moratoires sur les pêches commerciales de la morue du sud du Golfe et du sébaste du chenal laurentien.