Hélène Fauteux

L’UQAR décroche un contrat du MPO

L’Université du Québec à Rimouski mènera une étude sur l’impact d’un déversement pétrolier dans les eaux côtières en conditions hivernales.

Le Groupe national consultatif sur les contaminants du ministère des Pêches et des Océans a ainsi retenu sa proposition, formulée le printemps dernier dans le cadre d’un appel de propositions lancé auprès des universités canadiennes.

L’objectif ministériel est d’étudier les effets biologiques des contaminants sur les espèces aquatiques, d’expliquer Richard Saint-Louis, professeur en chimie analytique :

Le projet de recherche de l’UQAR portera plus spécifiquement sur les effets toxiques du pétrole brut conventionnel et non conventionnel sur la moule bleue, de préciser le professeur Saint-Louis.

Il croit que les impacts d’un déversement seront plus importants en présence de glace, parce qu’elle en empêcherait la dispersion et la dégradation : 

L’évaluation sur la moule bleue des effets toxiques du pétrole brut lors d’un déversement sous couvert de glace va se poursuivre jusqu’au printemps 2017.

Les expériences seront menées à la station aquicole de l’UQAR-ISMER.

Pêches et Océans y accordera 276 mille dollars.