La couche de mélange océanique atteint un seuil record
Pêches et Océans Canada a enregistré, le mois dernier, un record d’épaisseur allant jusqu’à 100 mètres, de la couche de mélange de surface hivernale, dans la colonne d’eau du golfe du Saint-Laurent.
La mesure, prise par sonde héliportée à 200 mètres de profondeur, est la plus épaisse en 24 ans, souligne l’océanographe physicien Peter Galbraith, de l’Institut Maurice Lamontagne.
Elle est en corrélation avec la température anormalement faible observée en surface, dès le mois de novembre, l’automne dernier:
C’est une bonne nouvelle en ce sens que plus la couche de mélange de surface est approfondie par l’intensité des vents, en hiver, plus abondante est la remontée des sels nutritifs, le printemps suivant.
Ce sont ces sels nutritifs qui forment le bloom planctonique, à la base de la chaîne alimentaire des océans :
Depuis quatre ans, la tendance est plutôt à la baisse de la biomasse de phytoplanctons et de zooplanctons, dans les eaux du Canada atlantique.
Elle est justement liée à une diminution des sels nutritifs à la surface, à cause du réchauffement qui affecte la circulation entre les différentes strates de la colonne d’eau.
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