La crise du homard s’aggrave
La crise du homard, qui perdure dans l’archipel depuis 2008, s’aggrave.
Bien que les prises de la première semaine soient en hausse de 10 pour cent par rapport à la même période de l’an dernier, les prix ont glissé de 17 pour cent.
Le directeur-exécutif de l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles, Léonard Poirier, qualifie de catastrophique, les trois dollars 57 la livre payés à quai la semaine dernière:
M. Poirier appelle l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, représentant les acheteurs, et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec à une réunion d’urgence.Pour juguler la saignée des prix, il préconise l’établissement d’une valeur minimum de vente sur les marchés:
Le directeur de l’APPIM espère aussi que le gouvernement fédéral interviendra de façon adéquate, cette année, pour soutenir les pêcheurs de homard madelinots.Moins d’une demi-douzaine d’entre eux, sur les 325 détenteurs de permis, s’étaient qualifiés au programme d’aide du ministère des Pêches et des Océans l’an dernier.
Pourtant, selon les données de l’Office des pêcheurs de homard des Îles, ces derniers ont enregistré un déficit moyen de plus de 11 mille dollars chacun, en 2009.
Le MAPAQ en a absorbé la moitié par ses propres mesures de soutien.