La démarche du COSEPAC inquiète les pêcheurs
Les pêcheurs des Îles sont préoccupés par la recommandation du Comité sur la situation des espèces en péril du Canada, le COSEPAC, d’inscrire la morue du sud du Golfe sur la liste des espèces en péril.
Pêches et Océans mène actuellement une consultation sur les impacts économiques d’une telle éventualité.
Cela entraînerait la fermeture définitive tant de la pêche commerciale, déjà sous moratoire depuis 2009, que de la pêche récréative.
Pour le palangrier Ghislain Cyr, de l’Étang-du-Nord, c’est un non-sens :
D’ailleurs, selon les pêcheurs de poisson de fond du Golfe, qui exercent des pressions depuis l’an dernier pour une levée du moratoire sur la morue, leurs prises accidentelles démontrent que le stock est en meilleur état que ne le laissent croire les évaluations scientifiques du ministère fédéral des pêches.À ce propos, le directeur-général de Pêches et Océans Canada pour la région du Québec, Richard Nadeau, admet qu’il y a une multiplication des signalements de recrudescence du poisson :
La première initiative du COSEPAC pour inscrire la morue sur la liste des espèces en péril remonte à une dizaine d’années.Pêches et Océans prévoit tenir une séance de consultation auprès des pêcheurs, sur sa nouvelle proposition, le 8 janvier à Cap-aux-Meules.
Précisons que la démarche vise aussi le sébaste et la plie canadienne du Golfe Saint-Laurent.