La formule de calcul du prix du homard versé aux pêcheurs demeure inchangée pour 2020

Le prix du homard versé à quai aux pêcheurs des Îles se fera selon la méthode habituelle pour l’année 2020.

C’est ce qui ressort d’une rencontre de conciliation entre l’association québécoise de l’industrie de la pêche qui représente les six acheteurs du plan conjoint et l’Office des pêcheurs de homard des Îles qui représente les 325 homardiers de la zone 22.

Devant la conciliatrice de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec, les deux parties ont finalement convenu que le temps manquait pour analyser les scénarios alternatifs de fixation du prix produits par les firmes d’experts Forest-Lavoie et Deloitte.

L’AQIP voulait calculer dès 2020 le prix versé à quai en fonction des ventes réalisées par les six industriels du plan conjoint plutôt qu’à partir des trois meilleurs vendeurs, puisque selon elle, la formule habituelle ne dégage qu’une marge bénéficiaire de quatre pour cent en moyenne pour les usines.

Le directeur de l’AQIP, Jean-Paul Gagné, déplore le manque de flexibilité des pêcheurs, mais se résigne, à la veille du début de la saison, à maintenir la formule et à espérer que les acheteurs ne fassent pas les frais d’un marché difficile cette année.

De son côté, le porte-parole de l’Office des pêcheurs, Claude Régnier, est satisfait du maintien de la formule, étant donné l’incertitude déjà appréhendée par rapport aux marchés du homard, qu’une nouvelle formule non éprouvée n’aurais fait qu’amplifier.

Les pêcheurs et les acheteurs se sont entendus sur d’autres points de la convention de mise en marché du homard madelinot.

Par exemple, les pêcheurs devront conserver le maquereau à température froide avant son utilisation comme appât pour éviter la production d’une bactérie néfaste au produit et les usines utiliseront des élastiques indiquant la provenance du homard des Îles à partir de la saison 2021.