La FPJQ craint pour la diversité médiatique aux Iles
La fédération professionnelle des journalistes du Québec s’inquiète de voir s’effriter la diversité médiatique aux Iles à la suite de la décision de Radio-Canada de confier les tâches liées à la couverture de l’archipel à une journaliste basée dans la Baie-des-Chaleurs.
La présidente de la FPJQ Gaspésie-les-Iles, Johanne Fournier, déplore cette décision qui constitue selon elle un recul pour les madelinots après une quarantaine d’années avec un journaliste œuvrant à partir des Iles.
Malgré l’important travail effectué par les médias locaux, la présence sur place d’un média national assurait un certain rayonnement aux enjeux proprement madelinots, qui risquent maintenant de passer davantage sous le radar, souligne-t-elle.
Ces craintes sont partagées par le député provincial, Joël Arseneau, qui invite la population et les acteurs du milieu à se mobiliser.
La décision de la société d’État a aussi été décriée par le Syndicat des communications, qui représente les employés de Radio-Canada.
Johanne Fournier précise toutefois qu’il est possible pour un journaliste d’œuvrer à distance même si cela constitue un défi supplémentaire pour pleinement s’imprégner de la réalité du milieu.
Par ailleurs, la FPJQ section Gaspésie-Iles-de-la-Madeleine a procédé à la nomination d’Antonin Valiquette, journaliste au Son de la mer, au sein de son conseil d’administration.
Ce dernier a été élu à l’unanimité pour un mandat bénévole de deux ans.
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