Hélène Fauteux

La Russie créée une comotion

L’annonce de la fermeture du marché de la Russie aux peaux de phoque du Groenland prend tout le monde par surprise, le gouvernement canadien inclus.

Ce sont les groupes abolitionnistes IFAW et HSUS qui en ont diffusé l’information la semaine dernière, alors que la décision remonte au mois d’octobre.

Cette décision serait passée inaperçue lorsque la nouvelle union douanière de la Russie, du Bélarus et du Kazakstan, créée l’été dernier, a soumis la liste de ses restrictions commerciales à l’Organisation des Nations Unies.

L’industrie du loup-marin et le gouvernement canadien sont à en analyser l’impact.

Le président de TAMASU, Bernard Guimont, explique que la majorité de ses exportations sont dirigées vers le marché russe.

Tant le bureau du Premier ministre Harper, que les ministères du Commerce extérieur et des Pêches et des Océans sont à examiner le libellé des restrictions proposées et leur interprétation:

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Le président de TAMASU reconnaît que la fermeture du marché russe aux peaux de phoques pourrait porter un coup fatal à l’industrie.

Il dit néanmoins espérer que la Russie sera forcée de revenir sur sa décision, si le Canada obtient gain de cause dans sa contestation de l’embargo européen sur les produits du loup-marin auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce.

La Russie doit officiellement devenir membre de l’OMC l’été prochain:

Bernard Guimont s’attend à ce que le ministère des Pêches et des Océans soit en mesure d’apporter des éclaircissements sur les restrictions commerciales russes, à la réunion annuelle du Comité consultatif du phoque de l’Atlantique, les 18 et 19 janvier à Cap-aux-Meules.