L’AMSÉE mi-figue mi-raisin face au nouveau Plan québécois pour une économie verte 2030
L’Association madelinienne pour la sécurité énergétique et environnementale applaudit les objectifs du Plan pour une économie verte 2030 mais estime que les moyens inclus sont insuffisants pour les atteindre.
Selon sa présidente, Marianne Papillon, les investissements affichés dans la mise en œuvre du plan ne permettront que d’atteindre la moitié des cibles de réduction de 37,5% de GES par rapport au niveau de 1990 d’ici 10 ans et la diminution de 40% de la consommation de produits pétroliers.
Elle déplore l’absence de détails sur les moyens envisagés pour convertir 70% des réseaux énergétiques autonomes d’Hydro-Québec d’ici 2025, alors que celui des Îles représente à lui seul près de la moitié de ces réseaux :
Même discours par rapport à la promesse d’interdire la vente de véhicules à essence d’ici 2035 et d’élargir le réseau de bornes de recharge électrique.
Mme Papillon salue l’objectif, mais croit que le gouvernement devrait bonifier le soutien à l’accessibilité des véhicules électriques et d’élargir l’éventail des options alternatives au transport solo en véhicules à essence :
La présidente de l’AMSÉE est déçue de constater que Québec consent 212 millions de dollars pour tenter d’assainir l’énergie fossile du gaz naturel en y injectant 10% de biocarburant plutôt que de soutenir les filières renouvelables comme les panneaux solaires.
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