Le candidat du Parti populaire du Canada, Éric Hébert, dresse lui aussi son bilan de campagne

Le candidat du Parti populaire du Canada en Gaspésie et aux Îles, Éric Hébert, se dit satisfait de sa première campagne électorale.

Titulaire d’un doctorat en géologie, il affirme que la protection de l’environnement ne doit pas nuire au développement économique, avec des taxes carbone ou des énergies renouvelables inefficaces selon lui.

Il prétend que l’électrification des transports et des centrales, qui multiplie les besoins de cobalt provenant d’Afrique pour la confection de batteries, pose un problème d’éthique plus grave que la réduction de GES:

Rejetant la notion d’urgence climatique, il privilégie l’exportation de pétrole issu des sables bitumineux vers l’Asie par pipeline, à condition de l’enrichir avec du CO2 recueilli dans l’atmosphère, pour en augmenter la qualité :

Selon lui, en donnant l’exemple du CO2 comme ressource économique, des grands émetteurs comme l’Inde et la Chine adopteraient la même pratique, plutôt que d’amorcer des transitions énergétiques coûteuses.

D’autre part, il propose une idée originale afin de protéger les baleines noires dans le golfe, tout en maintenant l’ensemble des activités de pêche :

Il considère le phénomène d’érosion des berges comme le dossier prioritaire des Îles, et propose d’élaborer un plan national de lutte à l’érosion à partir des études existantes qui suggèrent des pistes d’intervention.