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Le Cégep de la Gaspésie et des Îles et le collège Matrix affirment que le cégep n’a rien à se reprocher

Photo: Google streetview

Alors qu’on apprenait dans un article de La Presse, jeudi, que le Cégep de la Gaspésie et des Îles fait l’objet d’une poursuite judiciaire par un sous-traitant de son partenaire d’affaires dans le projet du campus anglophone de Montréal, l’institution régionale se défend d’avoir quoi que ce soit à se reprocher.

Le collège Matrix est accusé de défaut de paiements par l’agence indienne Rehill Services inc. qui recrute pour lui, sur le terrain, les étudiants qui se rendent au campus montréalais pour obtenir une attestation d’études collégiales donnée en anglais, moyennant une commission pour chaque étudiant qu’elle y envoie.

Le directeur à la formation continue au Cégep de la Gaspésie et des Îles, Sylvain Vachon, explique que le cégep a été mis au courant, par son partenaire, du litige qui l’opposait à son sous-traitant, dès septembre, avant de recevoir une mise en demeure  en novembre, que le cégep a ignorée:

Suite au dépôt de la poursuite de presque quatre millions de dollars de la part de Rehill, qui vise le cégep et le collège Matrix, M. Vachon souligne que les deux défendeurs demandent à la Cour supérieure une injonction de rejet de la poursuite en ce qui concerne le cégep, qui n’a aucun lien d’affaires direct avec le plaignant, selon lui:

L’homme d’affaires à la tête du Collège Matrix, Naveen Kolan, n’en est pas à sa seule affaire du genre, alors qu’une autre de ses organisations montréalaises, Edu Edge, fait face à des poursuites similaires.

Sylvain Vachon affirme toutefois que la collaboration des cinq dernières années avec Matrix college, sert de garantie pour le reste du contrat de collaboration, signé pour dix ans en juin dernier.

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