Le CERMIM dévoile un bilan et des prévisions énergétiques pour l’archipel
Le Centre de recherche en milieu insulaire et maritime (CERMIM) prévoit que la consommation d’énergie moyenne aux Îles augmentera de 5% d’ici 2026.
Le CERMIM fait toutefois une distinction entre la consommation d’énergie primaire, produite à partir du mazout brûlé à la centrale de Cap-aux-Meules, et celle en énergie finale, qui représente l’électricité ainsi produite.
Selon l’agente de recherche Marie-Hélène Beaudoin-Gagnon, le taux de perte d’énergie en chaleur dans une centrale se chiffre à 60% alors que la proportion d’énergie perdue par un réseau hydroélectrique n’est que de 7,5%, en plus de ne produire pratiquement aucun gaz à effet de serre :
Le bilan 2011-2017 et les prévisions 2017-2026 du CERMIM attribuent notamment la croissance de la consommation au développement du secteur des pêches et à l’engouement pour les moteurs de bateaux plus puissants.
D’autre part, on constate une diminution de 5% de la consommation d’essence malgré une augmentation de 7% du nombre de véhicules, qui s’explique par la meilleure performance des modèles automobiles récents.
La consommation de diésel, elle, est en hausse de 44% étant donné la conversion à partir du mazout des navires de la CTMA en février 2011, qui est incluse dans le calcul puisque l’approvisionnement en diésel se fait dans l’archipel depuis ce temps :
Les prévisions du CERMIM tiennent compte du raccordement des Îles au réseau intégré d’Hydro-Québec par câble sous-marin, qui diminuerait de 48% les émissions de GES de l’archipel, et de 94% celles de la centrale.
Selon l’étude, 73 mille touristes sur un an équivalent à 220 résidents à l’année en termes de consommation d’énergie
Laisser un commentaire