Hélène Fauteux

Le député préoccupé par le faible prix du homard

Le député Germain Chevarie appelle les pêcheurs et les acheteurs de homard des Îles à une meilleure concertation.

Ils doivent se réseauter, dit-il, plutôt que de se faire concurrence.

L’adjoint parlementaire aux pêcheries affirme que leur difficulté à redresser les prix versés à quai depuis la Grande récession résulte d’un problème de se structure :

La création de la Société de valorisation du homard des Îles, initiée par l’Association des pêcheurs propriétaires, est un premier pas concret vers une mise en marché ordonnée du produit.

Selon M. Chevarie, le ministère québécois des pêcheries se penche actuellement sur l’élaboration de mesures d’appui pour les moyen et long termes :

Germain Chevarie participe aussi, cette semaine à Calgary, à la réunion annuelle du Conseil canadien des ministres des pêches et de l’aquaculture.

Il dit que la problématique de la taille minimale légale du homard de seulement 72 millimètres, en vigueur à l’Île-du-Prince-Édouard, figure à l’agenda.

Aux Îles, tout comme en Gaspésie, en Nouvelle-Écosse et aux États-Unis, la norme est d’au moins 10 millimètres supérieure.

Or, la forte abondance des prises de petites tailles provoque un surplus de l’offre et une pression à la baisse sur les prix.