Hélène Fauteux

Le GPS du Mitsubishi MU-2B apparaît intact

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photo: BST Enquête

Le GPS d’enregistrement de bord de l’avion qui s’est écrasé aux Îles la semaine dernière, se trouve déjà au laboratoire du BST à Ottawa depuis samedi, alors que l’épave n’a elle-même quitté les Îles qu’hier matin.

Pourtant, la veille, le vendredi premier avril, en point de presse, l’enquêteur principal du Bureau de la Sécurité dans les Transports, André Turenne, déclarait qu’il voulait éviter d’abimer l’appareil en forçant, sur place, son retrait du tableau de bord qui était lui-même déformé.

Il explique avoir changé d’idée en apprenant que l’épave, considérée matériel dangereux, devait être décontaminée avant son transport à bord du CTMA Madeleine :

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Deux autres composantes du tableau de bord de l’épave, soit le GPS de vol et le radar météo, ont aussi été transportés plus tôt vers le laboratoire du BST, à même les bagages de deux de ses enquêteurs.

Or, selon André Turenne, seul le GPS d’enregistrement a des données en mémoire.

Il précise que l’appareil n’a aucun dommage visible:

C’est la semaine prochaine que le GPS d’enregistrement de bord sera transféré vers son fabricant, Wi-Flight, pour tenter d’en extraire les informations.

Par malheur, le créateur de cet équipement, et dirigeant de l’entreprise de Saint-Hubert, Pascal Gosselin, est aussi l’un des deux pilotes victimes du crash de la semaine dernière.