Le long processus de l’écocertification
Le processus d’écocertification du homard des Îles-de-la-Madeleine est long et laborieux, mais il est aussi mené avec profondeur et professionalisme.
C’est le commentaire qu’émet Léonard Poirier, directeur-exécutif de l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles, qui a amorcé la démarche il y a deux ans avec une étude de pré-faisabilité.
Il explique qu’avec la venue dans l’archipel, la semaine dernière, de la firme d’évaluation Global Trust, on en était à la septième de 14 étapes.
En fait, la pêche au homard des Îles est la première pêche compétitive à demander l’écocertification du Marine Stewardship Council.
L’analyse de la firme d’évaluation Global Trust est donc qualitative plutôt que quantitative, en terme d’impact sur l’environnement, d’expliquer le directeur de l’APPIM.
Léonard Poirier constate que l’exercice réserve des surprises, en ce sens que Global Trust va jusqu’à noter les aménagements de récifs articifiels dans la Baie de Plaisance, comme indicateur de performance:
Global Trust accorde une note d’évaluation à trois grandes orientations, soit l’état du stock de homard, l’impact de la pêcherie sur l’écosystème et sa gestion, de même qu’à 31 indicateurs de performance.M. Poirier souligne que la firme irlandaise, qui demande des informations référenciées et donc vérifiables, s’est déclarée impressionnée par l’abondance de documentation sur la pêcherie des Îles:
La pêche au homard des Îles doit obtenir une note globale d’au moins 80 pour cent, pour obtenir le sceau d’écocertification MSC.Elle pourrait aussi obtenir une écocertification conditionnelle, à temps pour la saison 2013, advenant une évaluation se chiffrant entre 60 et 80:
Précisons que le processus d’écocertification serait déclaré un échec si un seul des indicateurs de performance analysé cotait à moins de 60.Le rapport préliminaire de Global Trust sera déposé avant Noël.