Hélène Fauteux

Le mandat d’AMEC critiqué

L’annonce du mandat d’AMEC, pour la mise à jour de l’évaluation environnementale stratégique de la portion terre-neuvienne du projet Old Harry, soulève les critiques.

La firme de génie-conseil, mandatée par l’Office Canada-Terre-Neuve et Labrador des hydrocarbures extra-côtiers, tiendra ses premières séances de consultation publique dès dimanche.

Danielle Giroux, porte-parole de la Coalition St-Laurent, déplore le trop court laps de temps accordé aux communautés pour s’y préparer, d’autant plus qu’elles n’ont accès à aucun document synthèse:

D’autre part, bien qu’elle applaudisse à l’ajout du Nouveau-Brunswick à la tournée de consultation, tel que réclamé par la Coalition St-Laurent, Mme Giroux se désole de l’exclusion de la Gaspésie.

Elle dénonce aussi l’absence de documents traduits en français:

De son côté, la Coalition Save our Seas and Shores questionne l’impartialité d’AMEC, dans ce dossier.

Le groupe de militants pour un moratoire sur l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures dans le Golfe Saint-Laurent note que la firme de génie-conseil de réputation internationale compte les pétrolières BP et Shell parmi sa clientèle.

De plus, l’actuel président de l’Office Canada-Terre-Neuve et Labrador des hydrocarbures extra-côtiers, Max Ruelokke, était employé d’AMEC avant d’être nommé à son poste actuel en 2006.