Le ministre Fitzgibbon se fait rassurant dans le dossier internet haute vitesse aux Îles

De passage aux Îles, le ministre provincial de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, a rencontré le maire Lapierre, le député Arseneau, le Réseau intégré de communication électronique des Îles et la CTMA.

Le ministre affirme que la technologie hybride coaxiale fibre optique actuellement déployée aux Îles est en mesure de répondre aux exigences minimum du programme Québec branché, d’offrir au moins 50 mégabits de téléchargement et 10 mégabits de téléversement aux Madelinots.

En Gaspésie, le programme investit plus de trois mille dollars par foyer pour une technologie de fibre à la maison, que le gouvernement de l’époque qualifiait de meilleure technologie disponible, alors que l’option retenue aux Îles équivaut à un investissement de 520 dollars par foyer.

Le ministre souhaite voir la démonstration de l’offre de DéryTélécom, en plus de clarifier l’échéancier des livrables du service :

Pour le ministre, le nœud du problème dans le déploiement d’internet haute vitesse réside dans la négociation qui implique Télébec et Dérytélécom, liée à l’accès couteux aux câbles sous-marins de fibre optique du RICEIM.

Les frais de gestion annuels de l’infrastructure s’élèvent à plus de 400 mille dollars, ce qui engendre des frais d’exploitation élevés pour les distributeurs et qui se répercutent sur la facture des clients.

Le ministre croit qu’une entente entre les parties est imminente:

Pour ce qui est de la mise à niveau des COGIM, promise il y a deux ans par l’ancien gouvernement, il ajoute qu’on en est toujours à l’analyse du dossier et qu’un système micro-ondes d’urgence pourrait être déployé de façon préventive dans l’archipel pour cet automne.

De plus, le ministre ne croit pas que ce soit le rôle de la municipalité de prendre la place des télécommunicateurs, un secteur d’activités complexe, en créant un organisme à but non lucratif chargé de la distribution du signal aux Îles.