Le Nouveau-Brunswick permet les voyages interprovinciaux mais demeure stricte
Le resserrement des consignes sanitaires devant la recrudescence de covid-19 n’affectera pas la règlementation encadrant le passage des Québécois au Nouveau-Brunswick, pour ceux qui vont ou qui reviennent des Îles.
Par voie de courriel, l’agente de communication à la Sécurité publique, Coreen Enos, précise qu’il est toujours permis de traverser la province maritime en rappelant qu’à moins qu’un voyageur ne se soit isolé ou qu’il ait passé 14 jours dans la bulle atlantique, il lui est interdit de s’arrêter dormir.
Mme Enos ajoute que la fatigue au volant peut être considérée comme une forme de conduite avec facultés affaiblies.
Elle encourage les voyageurs à bien planifier leur itinéraire et de dormir du côté québécois de la frontière afin d’éviter les accidents en chemin.
Il est officiellement permis de s’arrêter pour faire le plein d’essence, pour de la nourriture ou pour aller à la salle de bain, à condition de respecter la distanciation physique, de porter le masque et de se laver les mains.
Bien qu’il soit possible de s’enregistrer à la frontière, il est recommandé de le faire préalablement en ligne afin d’éviter un délai dans le trajet.
Sans donner de ligne de temps précise du côté de la ligne d’information, on indique que l’Île-du-Prince-Édouard interdit l’entrée aux Québécois à destination de l’archipel trop longtemps avant le départ du traversier.
Étant donné qu’il n’est pas permis de dormir au Nouveau-Brunswick, il faut donc calculer environ une douzaine d’heure au plus avant le départ du bateau pour franchir la frontière du Nouveau-Brunswick.
De leur côté, les autorités de l’Île-du-Prince-Édouard confirment qu’il n’y a aucun changement dans leur règlementation.
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