Le président de la FCSQ fusille le projet de Loi 40 en commission parlementaire
En ouverture de commission parlementaire sur le projet de Loi 40 qui abolit les élections scolaires, le président de la Fédération des commissions scolaires du Québec constate une mobilisation générale opposée au projet.
Selon Alain Fortier, le projet de Loi est centralisateur et discrimine les commissions francophones, puisque le système anglophone conserverait une représentativité locale par élection, un argument soutenu par le directeur général des élections du Québec devant les parlementaires mardi.
Il souligne que les faibles taux de participation aux élections scolaires ne justifient pas l’abolition de la représentation locale, qui permet une reddition de comptes libre et transparente à la communauté, alors qu’un centre de services scolaires agirait selon lui comme un satellite du ministère :
Selon M. Fortier, le ministre Roberge manque de vision en abolissant les commissions scolaires et en ne s’appuyant sur aucune analyse sérieuse pour en démontrer les bénéfices pour le système d’éducation, tout en s’ingérant dans des prises de décisions habituellement hors de ses compétences :
La présidente de la commission scolaire des Îles, Francine Cyr, représentera les particularités des commissions scolaires de la région devant les parlementaires en déposant l’argumentaire du regroupement du Bas-St-Laurent, de la Gaspésie et des Îles et de la Côte-Nord, le 13 novembre.
Laisser un commentaire