Annie Vigneau

Le Protecteur du citoyen reconnaît le sous-financement de l’APHÎ

Le Protecteur du citoyen reconnaît que le sous-financement de l’Association des personnes handicapées des Îles a un impact sur sa clientèle.

C’est ce qui ressort d’un rapport émis suite au dépôt d’une plainte d’une citoyenne dont la fille authiste a été lèsée par la fermeture temporaire de l’organisme, à l’été 2012.

 

Le délégué du Protecteur du citoyen souligne dans son rapport un écart entre le financement de base requis et celui accordé par l’Agence régionale de santé pour le fonctionnement de l’Association des personnes handicapées des Îles.

Il considère également la qualité des services d’animation de jour dispensés par l’organisme, et leur importance pour la clientèle en déficience intellectuelle, ainsi que pour leurs proches-aidants.

La coordonatrice de l’Association, Marie Allard, rappelle que l’organisme offre des services de première ligne à plus de 30 personnes chaque semaine :

Suite à l’analyse de la plainte qui doit rester anonyme, le Protecteur du citoyen recommande que les partenaires du milieu de s’entendent pour dégager des sommes via programme régional de soutien aux organismes communautaires, et de les verser à l’Association des personnes handicapées des Îles.

Un financement accru est nécessaire pour que l’organisme atteingne sont niveau optimal de fonctionnement, d’expliquer Marie Allard :

Selon les copies de correspondance obtenues, l’Agence régionale de santé et Centre hospitalier de l’archipel indiquent qu’ils ne peuvent répondre à court terme aux recommandations du Protecteur du citoyen.

Ni l’une ni l’autre des instances n’a voulu commenter le dossier.