Le torchon brûle à nouveau
L’AQIP refuse de verser les sommes dûes par les acheteurs des Îles à la Société de valorisation du homard, pour la gestion des programmes de traçabilité, d’écocertification et de promotion du produit.
Selon l’Office des pêcheurs de homard, elle réagirait ainsi à la contestation des prix versés à quai ces deux dernières semaines, déposée auprès de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec.
C’est du chantage, de déplorer son porte-parole, Léonard Poirier :
D’autre part, l’Office des pêcheurs de homard des Îles demande au gouvernement du Québec d’enquêter sur le circuit de mise en marché des prises de l’archipel.Léonard Poirier ne comprend pas que ses membres reçoivent les plus bas prix en Atlantique, alors que les prix aux consommateurs sont passés de cinq dollars la livre l’an dernier, à huit dollars la livre cette année :
Le porte-parole de l’Office des pêcheurs de homard des Îles rappelle que l’ex-ministre des pêcheries du Québec, François Gendron, avait lui-même évoqué une tricherie dans la mise en marché des crustacés identifiés au sceau d’Aliments du Québec, l’an dernier : La crise actuelle menace la viabilité de la pêche au homard des Îles, tant par l’augmentation de la pression sur la ressource pour compenser les faibles prix, que par le désintéressement de la relève, de s’inquiéter Léonard Poirier.Pour sa part, le directeur-général de l’AQIP, Jean-Paul Gagné, n’a pas retourné notre appel.