Lendemain de fusillade
Au lendemain de la fusillade sur la colline parlementaire à Ottawa, le député Philip Toone s’en déclare encore tout ébranlé.
Il raconte que la salle du caucus où les membres de son parti étaient réunis mercredi avant-midi, donne sur le couloir où se trouvait le tireur.
La porte de cette salle n’a toutefois pas de verrou :
Les parlementaires ont ensuite été transférés dans une salle sécurisée, où ils ont été confinés pendant une douzaine d’heures, le temps que les forces de l’ordre s’assurent de la sécurité de la ville, d’expliquer M. Toone.Aujourd’hui, les travaux reprennent normalement à la Chambre des communes, afin de démontrer que les Canadiens ne céderont pas à la terreur :
Devant la menace terroriste, les protocoles de sécurité doivent néanmoins être revus, d’admettre Philip Toone.Or, tandis que les militaires canadiens ont reçu l’ordre de ne plus porter leur uniforme en public, il se questionne sur la pertinence de les déployer dans les lieux de fort achalandage, comme les aéroports et le métro :
Philip Toone conclut que le Canada doit rester une société libre et démocratique, et qu’on serait mal avisé de prendre des décisions précipitées en ce lendemain de crise.