Hélène Fauteux

Les chasseurs de loups-marins appelent à un changement de cap

L’Association des chasseurs de phoques des Îles revendique un quota global de 400 mille têtes, en 2014.

C’est au-delà du seuil de précaution, fixé par Pêches et Océans Canada, pour assurer une saine productivité du troupeau de phoque du Groënland, dans un contexte de chasse commerciale durable.

Bien qu’il sache qu’on n’atteindra jamais la cible réclamée, le président de l’ACPÎM, Denis Longuépée, explique qu’on vise désormais une gestion axée sur la protection de l’écosystème :

De plus, les Madelinots veulent pouvoir chasser le loup-marin plus tôt qu’à l’habitude, en saison, afin de répondre aux besoins du marché de la viande.

Actuellement, ils n’ont pas le droit de chasser les phoques en mue lorsqu’ils se trouvent encore sur une aire de mise-bas; et ce, pour une simple question d’image, de faire remarquer Denis Longuépée :

Les Madelinots présenteront leurs recommandations, pour la saison de chasse 2014, à la réunion annuelle du Comité Atlantique du Phoque qui se tiendra à Terre-Neuve, le 12 février.