Les coupures en recherche freinent le développement de l’UQAR

Malgré un certain recul du gouvernement Marois, les coupures dans la recherche universitaire font mal à l’UQAR.

L’Université du Québec à Rimouski doit notamment composer avec une ponction d’un virgule neuf million de dollars dans son budget de l’année en cours, dédié à 80 pour cent aux salaires de ses professeurs-chercheurs.

Son vice-recteur à la formation et à la recherche, François Deschênes, explique que sa planification d’embauche de nouveaux professeurs pour l’automne prochain se trouve à être réduite de 19 à six:

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Parmi ces professeurs dont l’embauche est retardée, figure un chercheur qui devait seconder Jean-Claude Brêthes de l’Institut des sciences de la mer, qui dépasse l’âge de la retraite.

Cet unique spécialiste en pêche du réseau universitaire québécois est désolé de ne pouvoir préparer la relève:

Précisons que là où le gouvernement Marois recule, c’est au niveau de l’ampleur des coupures de budget en soutien à la science ou accordés au Fonds de recherche du Québec.

Ainsi, le FQR, qui subventionne les projets de recherche universitaire et accorde des bourses aux étudiants, sera réduit de 15 millions plutôt que de 31 millions de dollars, pour l’année 2013-14.