Hélène Fauteux

Les Gaspésiens veulent un plan conjoint

Les pêcheurs de homard de la Gaspésie veulent se doter d’un plan conjoint,

pour avoir, tout comme les Madelinots, un pouvoir de négociation en matière de fixation des prix.

La grogne s’est installée autour de la péninsule il y a quelques semaines, lorsque le prix à quai n’y était que de cinq dollars la livre pendant qu’aux Îles les homardiers en recevaient cinq 82.

Depuis, alors que le prix dans l’archipel est successivement passé à six dollars 32 puis à six dollars 98, les acheteurs gaspésiens ont progressivement redressé leur offre à cinq dollars 50 puis à sept dollars.

Les pêcheurs de la Gaspésie estiment toutefois que ce n’est pas suffisant pour combler l’écart avec le prix payé aux Îles-de-la-Madeleine.

Leur saison de pêche prend fin demain.

Le plan conjoint du homard des Îles, instauré en 1991 en vertu de la Loi sur la mise en marché des produits agricoles et alimentaires, a été le premier du secteur des pêches.

Depuis, quatre autres pêcheries en sont dotées, soit celles du turbot, du crabe des neiges de la Côte-Nord, et de la crevette transformée dans les usines gaspésiennes Marinard et Crevettes du Nord Atlantique.