Les homardiers peu rassurés
Les homardiers des Îles s’inquiètent de voir disparaitre le poste de biologiste spécialisé dans le suivi du stock de homard, à l’Institut Maurice-Lamontagne.
Le président de l’Association des pêcheurs propriétaires, Mario Déraspe, indique que c’est un des sujets abordés avec la ministre fédérale des pêches, Gail Shea, mardi.
Il dit que la biologiste, Louise Gendron, quitte son poste pour la retraite dans les jours à venir :
Le coût du permis de pêche au homard, sept fois plus élevé aux Îles qu’en Gaspésie, a également été au cœur des discussions avec la ministre.Selon Mario Déraspe, le montant de 740 dollars aurait été établi en fonction des revenus bruts des pêcheurs.
Or, dit-il, ces revenus ne sont plus aussi important qu’ils ne l’étaient :
Enfin, au lendemain d’une pêche au flétan atlantique d’une durée de 7 heures, les pêcheurs madelinots ont plaidé pour qu’on leur attribue une plus grande part du quota disponible.Mario Déraspe estime qu’une pêche mieux ordonnée profiterait aux pêcheurs et au marché local.