Les Îles et les ouragans
Même dans le contexte des changements climatiques, la probabilité qu’un ouragan majeur se forme à hauteur du détroit de Cabot et pénètre dans le golfe est nulle.
C’est ce qu’affirme l’océanographe à la retraite, Jean-Pierre Savard.
Il précise que les ouragans, qui carburent à l’énergie dégagée par les océans, et qu’on dit carrément dopés aux stéroïdes par le réchauffement de l’eau, ont besoin d’une température minimale de 27 degrés pour se former :
Cela dit, l’archipel madelinot coure davantage le risque de subir d’importants dégâts à cause des tempêtes d’hiver, qui gagnent également en intensité sous l’effet des changements climatiques.
Jean-Pierre Savard souligne que la disparition du couvert de glace augmente d’autant la menace des forts vents et des vagues :
On se rappellera que Blanche, un ouragan de force Un à la limite de la tempête tropicale, avait fait un mort, avait renversé sept bateaux de pêche et avait même décroché le toit du Motel Bellevue, le 28 juillet 1975.
Selon les données canadiennes sur les catastrophes, compilées par Sécurité publique Canada, les vents soufflaient alors à 115 kilomètres/heure.
Ils étaient accompagnés de 120 millimètres de pluie.
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