Annie Vigneau

Les jeunes Gaspésiens et Madelinots en meilleure santé mentale

Les élèves du secondaire de la Gaspésie et des Îles démontrent de meilleurs signes de santé mentale que ceux d’ailleurs au Québec.

C’est ce que révèle les données préliminaires de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011, volet santé mentale et psychosociale.

Commandée par le ministère de la Santé et des Services sociaux, l’étude a été réalisée par l’Institut de la Statistique du Québec, auprès de 62 mille élèves québécois.

L’étude de l’Institut de la statistique du Québec dénote que les trois-quart des jeunes Gaspésiens et Madelinots considèrent profiter d’un niveau de soutien élevé de la part d’un parent.

C’est comparable à la moyenne nationale.

Selon Nathalie Dubé, agente de recherche à la direction de la santé publique Gaspésie-Les Îles, les jeunes doivent compter sur un adulte qui les écoute et qui leur manifeste de l’affection :

 

La situation semble être plus difficile pour ce qui est de l’environnement scolaire, alors que seulement 37 pour cent des jeunes considèrent avoir à leur école un niveau de soutien élevé de la part d’un enseignant ou d’un adulte.

Aussi, plus du tiers des jeunes disent avoir été victimes d’intimidation à l’école ou sur le chemin de l’école durant l’année scolaire et 11 pour cent d’entre eux affirment avoir subi des agressions physiques.

Nathalie Dubé ajoute que l’intimidation se fait également sur Internet :

À l’inverse, l’enquête révèle que le tiers des jeunes de la Gaspésie et des Îles avouent avoir adopté des comportement agressifs, rebelles ou violents au cours de la dernière année.

Nathalie Dubé précise que la Santé publique devra analyser les données afin de déterminer la fréquence de ces gestes, qu’ils soient isolés ou répétifis.