Manon Richard

Les méthodes de forage en cause

Selon les informations qu’elle a obtenu, la société Radio-Canada rapporte que la Société québécoise d’exploration minière,lors de ses forages dans les années 70 aurait utilisé 12 mille litres de diesel ou d’huile pour creuser 10 puits de forage dans le sable de la plage de Sandy Hook, à Havre-Aubert.

Toujours selon le rapport de forage obtenu par Radio-Canada, la SOQUEM qui a effectué ces travaux en 1972 et 1973 dans l’espoir d’y trouver du sel, a ensuite interrompu ses démarches, en raison de la pollution engendrée par ce procédé de forage.

D’après des experts, l’utilisation du diesel ou d’huile était fréquente à l’époque pour trouver des gisements de sel.

Le sel se dissolvant au contact de l’eau, le diesel ou l’huile était alors priorisé par les sociétés d’exploration.

Par ailleurs, Chantale Corbeil, porte-parole d’Investissement Québec, dont la SOQUEM est une filiale, nous informe qu’aucune entrevue ne sera accordée pour l’instant.

La Société d’État doit au préalable complété avec ses ingénieurs l’analyse des échantillons recueillis sur le Sandy Hook.

En tout, plus d’une dizaine de forages auraient été effectués sur de l’archipel durant ces années, tant pour le sel que la potasse.

Chantal Corbeil précise que la compagnie s’adressera à la presse en début septembre.