Les participants réclament un cadre légal
Une vingtaine de personnes a participé, jeudi soir, au deuxième volet des Forums sur les hydrocarbures, menés par la Conférence régionale des élus.
L’atelier priorisait les impacts socio-économiques du développement de l’industrie.
Le manque d’outils législatifs adéquats de la part des gouvernements, afin d’encadrer les activités pétrolières et gazières, a été omniprésent dans les discussions.
Les panélistes et les participants au Forum sur les hydrocarbures s’entendent : on ne peut aller de l’avant dans la mise en valeur des hydrocarbures aux Îles tant qu’il y a un risque, et que le cadre législatif este désuet.
Une participante, Natalia Porovska de Bassin, a alors demandé pourquoi l’industrie ne réclame-t-elle pas elle aussi un moratoire, le temps d’adopter ou metttre à jour des lois et d’améliorer le niveau de connaissance sur le sujet.
Mario Lévesque, représentant de l’Association québécoise des fournisseurs de services pétroliers et gaziers, souligne qu’il faut quand même répondre à la demande :
Pour Robert Laplante, directeur général de l’Institut de recherche en économie contemporaine, Québec doit prendre le risque de développer un nouveau modèle de gestion de ses ressources naturelles qui respecte l’environnement, tout en générant des bénéfices financiers direct à la population.La présidente d’Attention Fragîles, Danielle Giroux, a rappelé que le risque zéro n’existe pas en ce qui concerne les hydrocarbures dans l’archipel :
Une autre participante, Marianne Papillon, a préciser que les discussions devraient être ouvertes à l’ensemble des richesses naturelles du Québec, parce qu’on ne peut isoler le discours sur la filières pétrolière ou gazière.