Les pêcheurs de flétan détenant un historique s’opposent à un partage égal des quotas
Le pêcheur de poisson de fond et administrateur du Regroupement des palangriers et pétoncliers uniques madelinots, Ghislain Cyr, revendique le droit aux détenteurs de permis de flétan de conserver leurs historiques.
En réaction à la proposition du Regroupement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles de diviser le quota de flétan de l’archipel en parts égales aux détenteurs, M. Cyr y voit une iniquité pour ceux qui ont bâti l’historique.
Selon lui, la répartition de quotas individuels, en tenant compte de l’historique qui permet à l’archipel d’avoir accès à 5 virgule 4 pour cent du quota québécois, permettrait aussi d’en finir avec la pêche compétitive :
Ghislain Cyr souligne que sans un système de quotas individuels avec l’historique transférable, il n’y a que peu de valeur au permis de pêche de poissons de fond.Il ajoute que la proposition d’un référendum du RPPCÎ pour trancher la question du partage des quotas de flétan devant le ministère de Pêches et Océans n’est pas équitable pour les détenteurs d’historiques :
Selon M. Cyr, le ministère doit se baser sur l’étude Ernst and Yung, qui stipule que la considération de l’historique est essentielle pour conserver la valeur culturelle et socio-économique des communautés de pêche.M. Cyr voit une inconsistance dans la volonté à se battre pour reconnaître les historiques de pêche au flétan pour obtenir la meilleure part de quotas au niveau de la province, et de ne pas s’y tenir dans le partage aux pêcheurs.