Hélène Fauteux

Les prises de homard se stabilisent

Après un lent début, les captures de homard se stabilisent par rapport à l’an dernier.

Le manque à gagner, après trois semaines de pêche, n’est plus que d’un pour cent, avec des prises totales de près de deux virgule huit millions de livres.

Au premier tiers de la saison, le prix moyen versé à quai est de quatre dollars 64 la livre, ce qui représente une progression de 11 pour cent, de souligner Léonard Poirier, directeur-exécutif de l’Association des pêcheurs propriétaires:

En vertu du plan conjoint du homard, le prix payé à quai est calculé sur la base des trois meilleures données de vente des six acheteurs locaux.

On exclut toutefois les ventes à l’usine, pour lesquelles les rendements des acheteurs sont supérieurs, parce qu’ils n’ont pas à assumer de frais de transport.

Cela fait dire au directeur-général de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, Jean-Paul Gagné, que ce que reçoivent les pêcheurs madelinots ne reflète pas la réalité du marché:

Selon les données statistiques de Pêches et Océans Canada, les pêcheurs des Îles capturent habituellement 50 pour cent de leurs prises totales de homard au cours des trois premières semaines de la saison.

On peut donc anticiper un rendement global de plus de cinq millions et demi de livres lorsqu’ils sortiront leurs cages de l’eau, le samedi 7 juillet.