Les syndiqués des Coop IGA des Îles tiennent au retour de la prime de risque Covid-19
Les syndicats des trois marchés d’alimentation Coop IGA des Îles sont mécontents de n’avoir obtenu aucune réponse officielle à leur demande de réintégration de la prime de risques initialement octroyée aux commerces essentiels.
Selon les représentants syndicaux, l’achalandage des magasins atteint des sommets depuis mars, augmentant ainsi les risques de contraction pour les employés dont la charge de travail est alourdie notamment par les contraintes sanitaires en place.
Le président du syndicat des employés de L’Éveil à Fatima, Gilbert Bourgeois, rejette l’idée qu’on exige un traitement de faveur en soulignant que même si d’autres commerces n’ont pas accès à la prime, les épiceries vivent une situation particulière en vertu de leur statut de première nécessité:
En deux semaines, une centaine des 150 syndiqués des trois magasins ont signé une pétition pour le maintien de la prime de deux dollars de l’heure.
Les syndicats demandent un espace de discussions avec les conseils d’administration et avec les directions générales d’ici la prochaine semaine, faute de quoi le président syndical à l’Unité, Jacquelin Cyr, la vice-présidente au Supermarché de Havre-aux-Maisons, Marielle Cyr et le président du syndicat de l’Éveil envisagent de mettre en place des moyens de pression :
La porte-parole de Sobeys, Anne-Hélène Lavoie, se limite à dire qu’il a toujours été entendu que la prime d’urgence était temporaire mais ajoute que les magasins ont l’autonomie pour s’entendre avec leurs employés.
Les syndicats demandent depuis le début juillet une réintégration rétroactive de la prime débloquée en mars, puis retirée en mai.
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