Les travailleurs de Cap sur Mer interpellent le ministre Gendron

Environ 250 travailleurs de Cap sur Mer sont allés à la rencontre du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, hier à Cap-aux-Meules, où il participait à une assemblée militante du Parti québécois.

Du nombre, Réjeanne Cyr de Bassin, explique qu’ils étaient inquiétés par une rumeur concernant les deux offres d’achat sur la table :

C’est le conseiller du village de Grande-Entrée, Gaétan Richard qui s’est fait le porte-parole des travailleurs, auprès du ministre et de son adjointe-parlementaire et députée des Îles, Jeannine Richard :

Le ministre Gendron, qui qualifie les inquiétudes des travailleurs de Cap sur Mer de légitimes, affirme qu’il partage leur volonté de maintenir les deux usines en opération.

Cela dit, il n’a pas vu les offres d’achat déposées par E Gagnon et Fils et LA Trading, et s’en remet pour l’instant à l’analyse et aux recommandations de PricewaterhouseCoopers :

Selon les calculs du ministre des pêches du Québec, la dette globale de Cap sur Mer s’élève à 31 virgule sept millions de dollars.

François Gendron promet une orientation claire sur l’avenir de ses deux usines, de Gros Cap et de Grande-Entrée, pour la mi-mars.

Il précise que cette orientation sera prise conjointement avec sa collègue Elaine Zakaïb, responsable d’Investissement Québec, et le conseil des ministres.