Hélène Fauteux

Litige sur le temps de concertation

Un litige oppose la Commission scolaire des Îles à ses enseignants concernant le temps de concertation pédagogique qui leur est alloué.

D’une part, les enseignants demandent le maintien d’une entente conclue ces dernières années, leur allouant une demi-journée de réunion par mois.

D’autre part, la Commission scolaire invoque un avis juridique selon lequel cette entente empiète sur les 180 jours de classe obligatoire pour les élèves.

Ainsi, bien qu’elle reconnaisse le besoin de concertation de ses enseignants, elle vise un nouvel aménagement de leur horaire, de sorte à respecter le calendrier scolaire des élèves.

Sa directrice-générale, Diane Arsenault, a reçu le mandat de soumettre une proposition en septembre, qui évite de libérer systématiquement tous les professeurs une fois par mois, sur les heures de cours.

Mme Arsenault préconise un amalgame de libérations syndicales et de concertation pendant les journées pédagogiques:

De leur côté, les enseignants veulent bien donner la chance au coureur, même s’ils croient que les journées pédagogiques sont déjà trop courtes pour répondre aux besoins pour lesquelles elles sont conçues, de souligner Danny Déraspe, conseiller syndical des Îles pour le Syndicat des travailleurs de l’enseignement de l’Est du Québec.

Le STEEQ entend d’ailleurs s’adresser aux tribunaux pour avoir l’heure juste, sur la légalité ou non, du temps de concertation pendant les 180 jours de classe prévus à la Loi sur l’instruction publique:

Diane Arsenault précise qu’en vertu d’un amendement apporté à la Loi sur l’instruction publique l’an dernier, les écoles doivent offrir 200 jours de services éducatifs, dont 180 jours de classe à raison de cinq jours par semaine.