Loi en matière de lobbyisme : le ROCGIM apporte des précisions
Contrairement à ce que laissait entendre le CISSS des Îles plus tôt cet hiver, les organismes à but non lucratif n’ont pas à s’inscrire au registre des lobbyistes du Québec.
L’option avait bel et bien été envisagée dans le cadre d’une première mouture du projet loi 56, qui vise à mettre à jour la Loi sur la transparence en matière de lobbyisme.
Or, la coordonnatrice du Regroupement des organismes communautaires de la Gaspésie et des Îles, Geneviève Giguère, à des raisons de croire que cette possibilité pourrait être écartée avant même d’être étudiée en commission parlementaire :
À ce propos, le ROCGIM fait valoir que les groupes communautaires, de par leur nature, n’ont pas de visées financières ou commerciales.De plus, Mme Giguère croit que la lourdeur administrative découlant de leur assujettissement à la loi sur le lobbyisme serait un frein au recrutement de bénévoles pour siéger sur les conseils d’administration :
Advenant un changement à la Loi, Geneviève Giguère indique qu’une maison de jeune désirant avoir accès à une patinoire municipale devrait s’enregistrer comme lobbyiste, par exemple.D’où l’importance, dit-elle, de ne pas placer tous les organismes à buts non lucratifs dans le même panier ; il importe de faire la part des choses entre les groupes d’action communautaires, les clubs sociaux et les associations visant à faire des représentations auprès de l’appareil gouvernemental.