Manon Richard

Martine Desjardins s’arrête dans l’archipel

La présidente de la FEUQ était de passage dans l’archipel aujourd’hui, dans le cadre d’une tournée organisée par la Table régionale de concertation des groupes de femmes.

Martine Desjardins est venue partager avec les étudiants madelinots son vécu de la lutte étudiante du printemps dernier en tant que femme.

Malgré tout les sacrifices exigés, Martine Desjardins ne regrette rien de son implication à la tête de la plus grande association étudiante du Québec.

La présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec, la FEUQ, a renoncé à ses bourses d’études doctorales de vingt mille dollars par année, de même qu’à son salaire de chargée de cours à l’Université de Sherbrooke, pour mener la lutte contre la hausse des frais de scolarité.

C’est la rédaction de sa thèse de doctorat en éducation qui s’en trouve repoussée d’expliquer MartineDesjardins:

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Cela dit Martine Desjardins reconnaît qu’il lui a été plus difficile en tant que femme, de faire sa place, tant dans les médias que lors des négociations avec le gouvernement dans le cadre du Printemps Érable.

Ses collègues masculins, Léo Bureau-Blouin et Gabriel Nadeau-Dubois, ont eu beaucoup plus de facilité dit-elle :

La jeune femme de trente ans se déclare estomaquée par le traitement médiatique accorder à son apparence, tout au long du printemps.

Non maquillée devant la caméra, on la disait fatiguée et dépassée par les évènements, tandis que ses collègues non rasés étaient qualifiés de grands travailleurs.

Martine Desjardins conclut qu’elle est devenue féministe par la force des choses.