Maximiser les rebuts de crustacés et de poissons
Les carapaces de crustacés, qui finissent au rebut, ont pourtant un fort potentiel, notamment en pharmaceutique.
C’est ce que soutient le ministre délégué aux Affaires maritimes, Jean D’Amour, qui croit que la transformation de ces rejets pourrait profiter à l’économie de tout l’Est du Québec.
Les restes de plusieurs poissons, souvent transformés en farine servant à nourrir les animaux, pourraient aussi être mieux exploités.
Le directeur général du Centre de recherche sur les biotechnologies marines, Guy Viel, cite en exemple le maquereau, dont les parties non consommées regorgent d’oméga-3, mais aussi de collagène, prisé dans plusieurs produits cosmétiques ou biomédicaux.
Quant aux carapaces des crustacés, on y retrouve de la chitine et du chitosane, qui ont plus de deux cent applications commerciales possible, selon Radio-Canada.
Jean D’Amour souligne que le gouvernement entend investir dans le domaine.
L’industrie potentielle fera aussi l’objet de discussions, dans le cadre du BioMarine Business Convention, un congrès d’affaire sur les biotechnologies marines, qui se déroule actuellement à Rimouski.

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