Annie Lapierre

Mobiliser pour l’équité

Les responsables de service de garde éducatif en milieu familial des Îles, membres de la CSN, ont manifesté leur mécontentement envers le gouvernement en organisant une activité de visibilité, dimanche dernier.

Parents et enfants utilisateurs d’un service de garde en milieu familial, ainsi que le public, étaient invités à l’ancienne école Marguerite D’Youville de Cap-aux-Meules, pour une journée festive de sensibilisation.

C’est que les RSG affiliées à la FSSS-CSN, négocient depuis octobre dernier le renouvellement de leur entente collective, venue à échéance le 30 novembre 2013.

Suite à une trentaine de rencontres qui ont permis de régler les demandes normatives de cette entente, les RSG ont déposé leurs demandes pécuniaires au ministère de la Famille, le 12 juin.

Après un silence de plusieurs mois, la contre-offre du ministère est tombée, soit une augmentation salariale de zéro virgule cinq pour cent, sans rétroactivité.

C’est deux virgule cinq pour cent de moins que souhaité.

Une proposition choquante selon Michel Cyr, vice-président de la FSSS-CSN :

Selon les calculs de la centrale syndicale, l’offre ministérielle équivaut à un total de 14 sous supplémentaires par jour par enfant.

De plus, aucune hausse n’est prévue pour les subventions spécifiques à certaines clientèles comme les poupons, ni d’indexation que ce soit pour parer aux augmentations du coût des protections sociales ou pour compenser les frais occasionnés par la garde d’enfants à domicile.

C’est bien en deçà de la demande initiale des RSG, d’affirmer le conseiller syndical David-Étienne Bellemare :

L’ensemble des deux mille RSG membres de la CSN, seront sous peu convoquées à une assemblée extraordinaire, pour discuter des moyens de pression à mettre en place si nécessaire, afin de favoriser la reprise des négociations.