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Des moyens de détection laborieux à la SQ pour la drogue au volant

Alors que les arrestations pour conduite en état d’ébriété dans la région sont en baisse, seulement trois accusations pour conduite sous l’influence de drogues ont été enregistrées au cours des trois dernières années aux Îles.

Le sergent de la Sûreté du Québec, Claude Doiron, explique que les méthodes de détection de drogues chez un automobiliste sont plus laborieuses que pour la détection d’alcool.

Puisqu’il n’existe encore aucun appareil approuvé au Canada pour mesurer sur place la quantité de drogue consommée, les suspects doivent se soumettre à des tests de coordination sur le bord de la chaussée et au poste.

Le sergent Doiron précise que si le suspect échoue ces tests, aux yeux d’un officier formé pour reconnaître les symptômes d’une consommation de drogue, il devra alors se soumettre à un test d’urine :

D’ailleurs, il n’existe aucune limite fixée par le Code criminel quant à la quantité de drogues présentes dans le système, étant donné la variété des composantes chimiques pouvant influencer les capacités d’un conducteur.

Toutefois, le sergent Doiron souligne que la loi interdit de conduire avec des facultés affaiblies, sans égards à la quantité ou à la substance consommée:

À la veille d’une légalisation du cannabis au pays, le sergent Doiron indique que la SQ continuera d’appliquer la même procédure, en espérant que des directives claires pour les patrouilleurs seront incluses dans la législation.

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