Hélène Fauteux

Nouvelle rationalisation des stations radio de la Garde-côtière

Pêches et Océans Canada procède, pour la deuxième fois en 30 ans, à l’intégration des services radio de la Garde-côtière en un moins grand nombre de stations.

Celle de Cap-aux-Meules avait fermé ses portes dans la foulée de la première vague de rationalisation, en 1998, au profit de Rivière-au-Renard.

Le nombre de centres de communication et de trafic maritime au pays était alors passé de 44 à 22.

Cette fois, c’est parce qu’elle est équipée d’une technologie désuète que le gouvernement fédéral a décidé de fermer la station radio de Rivière-au-Renard, à compter de 2014.

En fait, la Garde-côtière regroupe tous ses centres de communication et de trafic maritime au pays en 12 stations qui seront interreliées par une technologie de pointe.

Deux de ces stations seront situées sur le territoire québécois: l’une à Québec et l’autre aux Escoumins.

Le capitaine Mario Landry, directeur des opérations maritimes de la CTMA, croit qu’il en découlera une perte des connaissances locales:

D’autre part, la centralisation des appels de détresse et de sécurité maritime implique une multiplication des canaux d’écoute dans la douzaine de nouveaux centres de service modernisés, d’analyser le capitaine Landry.

Il croit que le personnel de ces méga-centres pourrait se trouver débordé en cas de plusieurs situations d’urgence simultanées:

À la direction générale des communications de Pêches et Océans Canada, on affirme que parce qu’ils seront chargés d’un plus grand territoire, les nouveaux centres des Services de communication et de trafic maritimes seront dotés de personnel et de ressources supplémentaires.