Hélène Fauteux

Nouvelles bouées dérivantes

Les chercheurs de l’Institut des sciences de la mer ont déployé trois autres bouées dérivantes, la semaine dernière, sur le site Old Harry, dans le cadre de leurs travaux de recherche sur une éventuelle marée noire.

Trois premières bouées munies d’un GPS, qui avaient été mises à l’eau à la fin juin, avaient échoué 12 jours plus tard à Port Saunders, sur la côte nord-ouest de Terre-Neuve.

Cette fois, elles ont pris la route du sud, en direction des Îles-de-la-Madeleine, d’expliquer l’océanographe physicien Daniel Bourgault :

Pour obtenir des données quantitatives valables sur la dispersion et la dérive d’une éventuelle marée noire dans le Golfe, l’ISMER vise le déploiement de trois grappes d’une douzaine de bouées, le printemps prochain.

La mission multidisciplinaire permettra également d’analyser les courants et la turbulence de la colonne d’eau, de  préciser M. Bourgault.

Le professeur-chercheur explique qu’on veut notamment vérifier la possibilité qu’une nappe de pétrole soit attirée en profondeur :

L’ISMER demande un financement de 350 mille dollars pour cette mission de deux semaine, à bord du Coriolis II.

Quatorze professeurs-chercheurs et étudiants doivent y prendre part.