On ne veut pas croire à l’abolition des CLD
L’économie québécoise ne peut pas se permettre un transfert de l’expertise des centres locaux de développement vers les municipalités ou les MRC.
C’est, du moins, l’avis du président de l’Association des CLD du Québec, Yves Maurais, qui réagit aux visées du gouvernement Couillard en ce sens.
L’abolition des CLD fait l’objet de discussions dans le cadre des négociations pour le nouveau pacte fiscal avec les municipalités :
Bien qu’il cherche à abolir la structure des CLD, le gouvernement libéral propose d’en préserver la mission et d’en transférer la moitié des budgets vers les municipalités.Cependant, selon Yves Maurais, il faut faire une distinction entre une structure administrative et une structure d’intervention :
Les 120 centres locaux de développement du Québec offrent des services de première ligne qui se traduisent, dans 80 pour cent des cas, par un accompagnement technique pour les entrepreneurs.Vingt pour cent des de leurs interventions sont financières.
Aux Îles-de-la-Madeleine, l’équipe du CLD est composée de cinq personnes.