On veut un plan d’urgence
Les Madelinots doivent rapidement se doter d’un plan d’urgence en cas de déversement pétrolier majeur dans le Golfe Saint-Laurent, selon l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles.
Le directeur-exécutif de l’APPIM, Léonard Poirier, croit que c’est ce qui a fait défaut dans le Golfe du Mexique, où 800 mille litres de pétrole par jour s’échappent d’un puits d’exploration, depuis deux semaines.
Il souligne que l’archipel est menacé tant par le transport maritime des hydrocarbures que par les forages de prospection que planifie Corridor ressources dans le Golfe Saint-Laurent:
Étudiante à la maîtrise en gestion des pêches à l’université Memorial de Terre-Neuve, Marilyn Clark de Grosse-Île, croit pour sa part que cette stratégie d’intervention doit aussi inclure un plan de compensation, de la part des compagnies pétrolières, advenant un désastre: D’autres appellent plutôt à un moratoire permanent sur l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures extra-côtiers; une position que partagent les pêcheurs semi-hauturiers, d’affirmer le capitaine du Jean-Mathieu, Denis Éloquin, de Grande-Entrée: Du côté de Terre-Neuve, une porte parole du syndicat des travailleurs de la mer et de l’alimentation, le FFAW, affirme que les pêcheurs ne font aucunement confiance en la capacité actuelle des compagnies pétrolières à nettoyer une éventuelle marée noire.