Opposition au registre québécois des armes à feu
L’Association des chasseurs et pêcheurs sportifs des Îles s’oppose au projet de registre québécois des armes à feu, jugeant un tel outil inefficace.
Son secrétaire-trésorier, Jacques Poirier, explique que les 30 millions de dollars prévus pour l’implantation du registre auraient plus d’impact s’ils étaient investis en prévention plutôt qu’en mesures de contrôle :
À ce propos, M. Poirier estime que la tenue d’un registre des armes à feu n’empêcherait pas les personnes mal intentionnées de perpétrer des gestes déplorables.Également administrateur de l’Association des chasseurs, Jean-Paul Arseneau abonde dans le même sens, soutenant qu’il est très facile de contourner la loi concernant les armes à feu :
Dans ce contexte, les deux Madelinots font valoir que le registre des armes d’épaule n’amène qu’une illusion de sécurité, d’autant plus que la plupart des crimes au Canada sont perpétrés à l’arme blanche, disent-ils.Notons que, selon les plus récents sondages, 81 pour cent des Québécois seraient contre la création d’un registre.
Aux Îles, on compte plus de 800 détenteurs d’un permis d’acquisition d’armes à feu.