Pêche : évolution des appâts
Après avoir fait l’objet de nombreuses recherches au cours des années 80, la mise au point d’appâts artificiels, ou semi-artificiels, revient à l’avant plan.
Cependant, peu d’études ont abouti, jusqu’à présent, sur un produit efficace, moins cher que les appâts naturels, neutre pour l’environnement et n’exigeant pas de travail supplémentaire aux pêcheurs.
Comme le rapporte le journal La Dépêche, les produits non valorisés peuvent jouer ce rôle.
Au Royaume-Uni, la section Recherche et Développement de la Seafish Autority s’est penchée sur un programme afin de valoriser 75 mille tonnes par année de déchets issus de la transformation des produits marins.
Les tests ont démontré qu’un mélange de déchets de crabe et de buccin a très bien fonctionné pour attirer le homard.
Au Québec, l’entreprise Halieutec travaille actuellement sur un tel projet à partir de moules non commercialisables, de viscères de maquereau et résidus de transformation de crevette.
Les résultats très préliminaires laissent croire que certains appâts sont très efficaces.
