Hélène Fauteux

Performance scolaire au-delà des attentes

Les élèves de la Commission scolaire des Îles performent au-delà des attentes.

C’est ce qui ressort d’un nouveau modèle de mesure de la performance et de la réussite scolaire, développée par la Chaire de recherche de l’Université du Québec à Chicoutimi et du Cégep de Jonquière sur les conditions de vie, la santé et les aspirations des jeunes.

Pour chacune des 101 MRC du Québec, l’équipe du Saguenay a mesuré huit indicateurs, incluant le taux de diplomation après cinq et sept ans pour les garçons et les filles et leur taux de réussite en langue d’enseignement.

Ces indicateurs ont ensuite été comparés à une dizaine de variables territoriales, comme le poids démographique, le taux de variation de la population entre 1996 et 2006, la proportion de familles monoparentales, la proportion de logements ayant besoin de réparations majeures et l’éloignement de Montréal.

Il en résulte que, contrairement aux idées préconçues, le facteur économique n’est pas le facteur le plus déterminant sur la réussite scolaire.

Par exemple dans les nouvelles banlieues, où les revenus des familles et la scolarisation est plus élevés, la persévérance et la réussite n’ont pas de quoi impressionner.

En comparaison, plus les communautés sont tricotées serrées et qu’elles sont implantées depuis longtemps sur un territoire donné, meilleure serait la performance des élèves à l’école, selon l’hypothèse du titulaire de la Chaire de recherche, Michel Perron.

Ses résultats démontrent que les élèves des Îles-de-la-Madeleine performent mieux que son modèle de mesure.