Phoques gris à l’ordre du jour
Une réunion scientifique d’une semaine, consacrée à l’incidence des phoques gris sur les populations de poisson, s’est ouverte lundi à Halifax.
Deux chasseurs madelinots, Denis Longuépée et Ghislain Cyr, y participent à titre d’experts, de même que le chercheur Mike Hammill, de l’Institut Maurice Lamontagne du ministère fédéral des pêches.
Organisée par Pêches et Océans Canada, la rencontre vise à déterminer une façon efficace de réduire le troupeau de phoques gris de l’est du pays, sans prêter le flanc aux groupes anti-chasse.
On veut établir des preuves de l’impact de cette réduction sur l’écosystème et sur le rétablissement de la morue.
L’avis scientifique formulé à l’issue de la réunion sera transmis au service ministériel de Gestion des pêches et de l’aquaculture.
Rappelons qu’en annonçant le nouveau moratoire sur la pêche à la morue dans le sud du Golfe en juin 2009, la ministre Gail Shea disait y viser l’abattage d’au moins 15 mille phoques gris par année, afin d’en réduire la prédation sur la population de poisson.
Le quota de chasse du phoque gris pour l’ensemble du Canada atlantique s’élève à 50 mille têtes, sur une population de 300 mille.