Pipeline corrodé: la RBQ se défend d’avoir fermé les yeux
La Régie du bâtiment du Québec, responsable de la conformité des pipelines, se défend d’avoir fermé les yeux sur la corrosion avancée qui affectait celui d’Hydro-Québec aux Îles, avant son déversement de 2014.
Un rapport d’enquête du ministère de l’Environnement révèle que des défaillances du système de protection cathodique remontent à 2007 et que des anomalies de corrosion ont été décelées par Ultrason dès 2003.
Or, le porte-parole du RBQ, Sylvain Lamothe, explique que les rapports d’inspection indépendante qu’elle réclame, pour attester de la conformité d’une tuyauterie, ne sont pas très détaillés :
D’ailleurs, M. Lamothe compare le processus de vérification des oléoducs, par des firmes d’ingénieurs reconnues, à l’examen d’une voiture par un mécanicien : Cela dit, Sylvain Lamothe affirme que le RBQ ne modifiera pas son approche, dans la foulée du déversement de 100 mille litres de diésel dans le port de Cap-aux-Meules.La prochaine réémission du permis du pipeline de la centrale thermique d’Hydro-Québec est prévue pour le mois de novembre.