Hélène Fauteux

Pistes pour la relance de l’industrie du phoque

L’Association des chasseurs de phoques des Îles évalue à près de trois-quarts de million de dollars les retombées économiques d’une pleine exploitation du quota de 20 mille loup-marins attribué à l’archipel.

C’est ce qui ressort de l’étude sur la relance de l’industrie qu’elle vient de rendre publique.

Son directeur, Gil Thériault, y recommande des assouplissements des règlements de chasse, afin de permettre l’abattage des blanchons et l’utilisation de filets de capture, au besoin :

L’ACPÎM prône aussi la création d’un centre de traitement du phoque en partenariat avec l’abattoir régional, et ce, à même l’ancienne usine JW Delaney appartenant aujourd’hui à La Renaissance des Îles.

Selon Gil Thériault, cela permettrait à l’abattoir de rentabiliser ses opérations, et à l’industrie du loup-marin d’opérer dans des locaux de certification fédérale.

La viande de loup-marin pourrait ainsi être exportée hors-Québec :

L’Association des chasseurs de phoques des Îles souhaite que l’ensemble des acteurs sociaux-économiques de l’archipel s’approprient son étude de relance de l’industrie, pour y apporter un poids politique :

L’ACPÎM planifie pour bientôt une rencontre de planification stratégique avec les députés Toone et Chevarie, le maire Lapierre, et les représentants des ministères fédéral et provincial des pêches.